Baptême du fils de Boucari
Les femmes se sont affairées depuis la veille à faire à manger et à s’apprêter pour tous les invités qui vont défiler en ce dimanche ensoleillé. Au petit matin le bouc a été égorgé. Nous arrivons pour la cérémonie vers 8 heures. On ne comprend pas tout, ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils font. Les « sages » prient et s’échangent des cadeaux. Puis c’est au tour des invités d’être copieusement nourris. Nous n’avons toujours pas vu le baptisé en question, le petit Farid (dont nous apprenons le nom à l’instant)… La sono débarque vers 11 heures et hurle jusqu’au soir tard. Les Africains sont toujours aussi impressionnants lorsqu’ils dansent ! J’essaie d’attraper quelques mouvements initiés par un petit, tout en mixant les pas avec les danses que j’avais appris au Togo l’année passée (histoire de rester dans le ton)… Pourquoi pas, mais j’ai encore beaucoup de travail avant d’atteindre un petit niveau !
Nous nous éclipsons un moment dans l’après-midi pour faire quelques brasses dans la piscine d’un bar-restaurant car la chaleur et l’agitation sont presque insoutenables, mais nous ne tardons pas à revenir à la fête lorsque le soleil est plus bas…