About Aurélia Brivet

Posts by Aurélia Brivet:

Camaïeu de bleu en fin de journée

Après une journée extraordinaire sous un soleil de plomb (les coups de soleil sont terribles) -Nous nous sommes laissées entraîner dans une excursion touristique en bateau à la journée. Heureusement il n’y avait que trois français fort sympathiques sur les 40. Baignade en piscine naturelle, arrêt sur l’île paradisiaque de Saona -là où Johnny Depp a tourné une scène de Pirates des Caraïbes à ce qu’ils disent-, langoustes et fruits locaux (j’adore toujours autant les noix de coco), rhum et bière à volonté -les coups de soleil aussi-, visite d’un village de pêcheurs, trajet en bateau très animé et très sympathique, puis je pars me poser sur la petite plage à cinq minutes de l’appartement afin de profiter paisiblement des dernières lueurs du jour.
Je ne m’attendais pas à y trouver autant de monde (lorsque nous y sommes allées la dernière fois il n’y avait personne -mais c’était plus tard-).
Ils ne tardent pas à partir.
Les pieds délicatement et confortablement enfoncés dans le sable tiède, il n’y a pas de plus belle ambiance pour terminer les journées extraordinaires comme celle d’aujourd’hui, il n’existe pas de plus beau camaïeu de bleu que celui qui est devant mes yeux. Ne rien faire d’autre qu’écouter la douce mélodie des vagues, de sentir la timide brise amenant la fraîcheur de ce début de soirée, s’émerveiller des nuages moelleux du ciel, et surtout, lever la tête en direction des cieux pour contempler le balancement des palmes des cocotiers se découpant sur ce splendide dégradé.

Camaïeu de bleu sur la plage

Camaïeu de bleu sur la plage en début de soirée | Dominicus, République Dominicaine

Peinture à quatre mains

Solo en train de peindre dans son atelier

Solo en train de peindre dans son atelier

Solo, le peintre dont j’ai fait la connaissance hier, m’a gentiment emmené visiter « la ferme aux crocodiles » qui se situe à une 30aine de kilomètres de Ouagadougou (je n’ai pas trop aimé voir la 50aine de crocodiles entassés dans une minuscule mare boueuse que l’on attire avec des poulets vivants -payé par les touristes- pour les faire sortir et les donner en spectacle), nous avons fait un arrêt sympathique dans « cabaret » local d’un petit village, pour boire le « dolo » (de la bière de mil) sur le chemin du retour jusqu’à chez lui.

Solo m’a préparé un délicieux plat avant de nous remettre à notre peinture à quatre mains que nous avions débuté la veille : un triptyque-BD sur le thème de la rencontre. Intéressant de voir ce qu’ils appellent de la peinture « à l’huile » : la peinture de bâtiment, et de voir comment ils se servent de ces mélanges récupérés à droite à gauche. Ce fut une chouette après-midi, merci à lui !

Découverte des artistes locaux

Aujourd’hui, direction le rond point des Nations Unies dans le but de découvrir les objets artisanaux Burkinabés. A peine arrivée avec mon vélo devant le jardin de l’Amitié, un rasta me tombe dessus. Il s’improvise guide et m’emmène voir les artisans et leur travail le long du canal. L’accès se situe entre le jardin de l’Amitié et le restaurant « Le Verdoyant » ; tourner ensuite à gauche pour longer le canal et apprécier toutes les guitounes remplies d’objets.
J’étais la seule touriste donc autant dire que leurs sollicitations furent intenses (Attention : surtout, ne JAMAIS s’énerver) ! Je me suis arrêtée pour parler avec un certain « Tim » qui travaillait sur place. Il faisait des bijoux en perles, objets en matériaux de récupération et de la revente (comme la plupart) mais avait l’honnêteté de le dire et de me parler de leur provenance. J’ai acquis des bougeoirs en matériaux de récupération que j’aimais beaucoup, alors il m’a offert des boucles d’oreille avec des perles en terre cuite.

Tim, artiste Burkinabé, devant son stand le long du canal

Tim, artiste Burkinabé, devant son stand le long du canal

 

« Venez voir, pour le plaisir des yeux ! » « Regardez, c’est gratuit ! » « Ma chérie, viens voir ! »… je me suis fais inviter à manger de partout. Dans un autre « stand » j’ai acheté une bague -soit-disant- en argent avec (après petites négociations) mon repas du midi inclus (pour info : j’ai payé la bague 2000 FCFA alors que les locaux ne paieraient pas ça plus de 500 F = toujours faire baisser le prix de 4 fois, au moins, du prix initial !).
Je retourne finalement voir le rasta du début « Solo », et je passe le reste de l’après-midi avec lui : il m’explique toutes ses toiles, et me fait découvrir son atelier (chez lui), à quelques kilomètres à l’ouest de Ouaga, dans un quartier très mignon, où nous commençons une peinture à quatre mains : un strip de bd sur le thème de la rencontre. [Affaire à suivre]

Baptême du fils de Boucari

Les "sages" priant pour le petit Farid

Les « sages » priant pour le petit Farid

Les femmes se sont affairées depuis la veille à faire à manger et à s’apprêter pour tous les invités qui vont défiler en ce dimanche ensoleillé. Au petit matin le bouc a été égorgé. Nous arrivons pour la cérémonie vers 8 heures. On ne comprend pas tout, ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils font. Les « sages » prient et s’échangent des cadeaux. Puis c’est au tour des invités d’être copieusement nourris. Nous n’avons toujours pas vu le baptisé en question, le petit Farid (dont nous apprenons le nom à l’instant)… La sono débarque vers 11 heures et hurle jusqu’au soir tard. Les Africains sont toujours aussi impressionnants lorsqu’ils dansent ! J’essaie d’attraper quelques mouvements initiés par un petit, tout en mixant les pas avec les danses que j’avais appris au Togo l’année passée (histoire de rester dans le ton)… Pourquoi pas, mais j’ai encore beaucoup de travail avant d’atteindre un petit niveau !

Nous nous éclipsons un moment dans l’après-midi pour faire quelques brasses dans la piscine d’un bar-restaurant car la chaleur et l’agitation sont presque insoutenables, mais nous ne tardons pas à revenir à la fête lorsque le soleil est plus bas…

Le mariage d’Ajétatou

Ajératou et son mari ont célébré aujourd’hui leur mariage « officiel » c’est à dire à la mairie de leur quartier. Bien qu’ils aient célébré leur mariage traditionnel il y a 7 ans et qu’ils aient deux enfants. Ici les hommes ne se marient pas facilement de façon officielle car, dans ce cas, les biens sont mis en commun. Et lorsque le mari meurt c’est sa femme qui récupère l’intégralité de ce qu’il possède.

Ils ont opté pour un petit mariage, la célébration à la mairie n’a duré qu’un petit quart d’heure et les festivités ont terminé en milieu de journée. Elle nous a offert à manger, salade en entrée et un très bon riz yassa à l’oseille en plat principal. Avec les 4 autres « nassara » nous nous sommes régalés en mangeant à l’africaine : tous dans le même plat et avec la main ! Le tout arrosé d’une délicieuse boisson préparée à base de mil, le « zomzom ».

aurelia-brivet-burkina-ouaga-mariage

Portrait représentatif de l’amour que porte la belle Ajératou à son fils qui ne manque pas une occasion de se faire remarquer !

 

 

La même en grosse

 » Je l’ai vue quand je balayais la terrasse hier matin, mais je ne comprenais pas si c’était la même fille que celle qui habite ici. Je me suis vraiment posé la question. La veille je l’avais vue, elle était normale et aujourd’hui, je la vois, mais elle est grosse. Alors je me demande ce qui s’est passé la nuit… « 

La femme de ménage, Ajératou, qui me confond avec ma soeur. Ça nous a beaucoup fait rire (il faut imaginer la diction des Burkinabés) !

Je m'improvise un bureau afin de travailler selon les humeurs des coupures de courant soudaines et pour un temps indéterminé. J'arrive néanmoins à avoir assez de wifi pour le moment pour envoyer ce que je veux et d’électricité pour charger mon ordinateur.

Je m’improvise un bureau afin de travailler selon les humeurs des coupures de courant soudaines et pour un temps indéterminé. J’arrive néanmoins à avoir assez de wifi pour le moment pour envoyer ce que je veux.

Déjeuner sur la terrasse, la fraîcheur qu'à apporté la pluie a fait du bien mais la chaleur revient vite !

Déjeuner sur la terrasse, la fraîcheur qu’a apportée la pluie a fait du bien mais la chaleur revient vite !

1ère tempête à Ouagadougou

aurelia-brivet-burkina-ouaga-tempete

Tirée du sommeil par les bourrasques de vent violentes…

Les chiens aboient, les bébés pleurent, la poussière arrive par bourrasque, les portes métalliques claquent violemment.
Tirée de mon sommeil par ces bruits étranges, j’ouvre les yeux et les pose sur la fenêtre ouverte de la case où je dors. Je ne bouge pas, je regarde à travers l’ouverture de la pièce. J’ai du mal à réaliser que la couleur jaune-orangée poignante et pesante que je vois n’est autre que le ciel lui-même.
Tout s’envole dans les airs, le linge se débat tant bien que mal sur son fil, les arbres résistent de toutes leurs forces… tout ce qui n´est pas bien ancré au sol est renversé et raclé à terre.

 

Puis tout devient calme, on n’entend plus personne, le vent disparaît…

 

Instants de répit suspendus dans un espace-temps irréel.

 

Puis,

d’un seul coup, les trombes d’eau arrivent et tambourinent sur la tôle ondulée qui me fait office de toit.

Vision apocalyptique aussi saisissante que splendide.

Il n’y a rien d’autre à faire que d’apprécier cette mélodie inattendue et terminer sa nuit dans un demi-sommeil.

 

La saison des pluies commence…

Direction le Burkina Faso !

||| NOUVEAU VOYAGE |||

Nouveau séjour en Afrique pour rendre visite à ma grande sœur qui travaille (en tant qu’orthophoniste) à Ouagadougou.

Séjour prévu d’un mois et demi dans le pays, ça commence maintenant, en vol pour le Burkina Faso !

Mon avion décolle de Paris CDG en fin de matinée et c’est parti pour une journée dans les nuages ! Escale au Moyen Orient à Istanbul au bout de 3h30 avant de redécoller dans un autre avion pour l’Afrique. Bien que les hublots ne soient pas d’une propreté extrême, les paysages restent des plus splendides. Impossible de décoller la tête de la vitre tant la vue était imprenable. Le meilleur moment à été en fin de journée quand j’ai vu pour la première fois le soleil se coucher sur le désert du Sahara… c’était à tomber par terre !

aurelia-brivet-triptique-vues-aeriennes

Aperçu de quelques paysages vus à travers le hublot

Ma sœur s’est mise au style Africain, elle est venue me chercher en moto à l’aéroport de Ouagadougou avec une heure de retard. Pour patienter quelques Burkinabès sont rapidement venue me parler et m’ont font une initiation à leur langue locale : le Moré. Pas évident de choper ces nouvelles phonétiques et ponctuations ! Mais en tous cas, ils ont l’air fort sympathiques !

Traverser la frontière Birmane à Myawaddy / Mae Sot

Frontières terrestres Birmanes ouvertes ?
OUI !
Nous avons croisé plusieurs voyageurs qui sont entrés par la frontière terrestre de Myawaddy / Mae Sot et qui sont toujours en vie ! Pensez bien à faire votre VISA AVANT car je ne suis pas sûre qu’ils en délivrent à la frontière.

Nous, nous l’avons traversée dans l´autre sens, pour rejoindre la Thailande donc. Il faut par contre faire attention si vous arrivez un jour pair ou un jour impair, car la route de montagne entre Myawaddy et le reste de la Birmanie a été mis en sens unique (vous comprendrez vite pourquoi une fois sur place) :

  • Si vous voulez quitter la Thailande pour entrer en Birmanie : ce sont les jours PAIRS.
  • Si vous voulez quittez la Birmanie pour rejoindre la Thailande : vous pouvez traverser seulement les jours IMPAIRS
Pause déjeuner avant de traverser le tortueux col de Myawady | Myawady, Myanmar

Pause déjeuner avec quelques moines à lunettes avant de traverser le tortueux col de Myawaddy | Myawaddy, Myanmar

Après avoir admiré le soleil se lever sur la Birmanie et avoir avalé un double et frais petit déjeuner depuis la belle terrasse de notre guesthouse, nous embarquons dans une voiture en direction de Myawaddy -enfin c’est ce que nous croyons-. Premier arrêt pour déposer le passager avant. Deuxième arrêt pour prendre un autre passager arrière. Troisième arrêt -long-, nous avons eu le temps de voir défiler des moines faisant l´aumône en rang d’oignon, de découvrir la vie tranquille de la « banlieue » de Hpa-An, et de se faire observer par les gens curieux, passant devant nous les yeux « discrètement » écarquillés…Quatrième arrêt, nous changeons finalement de voiture -dommage l’autre était plus confortable !- et, enfin, nous quittons la jolie ville de Hpa-An.

La route est cahotique, et au bout de quelques heures, lorque nous commençons à monter dans la montagne, elle devient impratiquable… nous comprenons vite pourquoi ils ont pris la sage décision de n´autoriser la circulation que dans un sens !

Où dormir ?

Nous avons vu quelques hôtels du côté Birman, à Myawaddy, mais nous avons préféré dormir en Thailande à Mae Sot – avant d’entamer nos 9h de bus pour rejoindre Bangkok -, à la « Green Guest House » : très calme et sympatrique guesthouse, bien située. Lieux de chill, table et chaises sur un toit terrasse, personnel accueillant, wifi, 7€ la chambre double avec salle de bain eau chaude (peu de pression par contre), ventilateur, mais pas très insonorisé, pas de petit-déjeuner (c´est fini la Birmanie!).

Dépenses du jour pour deux

Transport (Voiture Hpa-An > Myawady : 8 000 K/p + tuktuk Mae Sot : 20 B/p) | Nourriture : 353 B | Hébergement (Green GH) : 270 B | Total du jour pour deux : 30€50 (env. 15€/p)

Se laisser glisser au fil de l’eau parmi les splendides îles entre Mawlamyine et Hpa-An

Où dormir ?

Nous sommes allés checker les deux guesthouse les moins cher : Golden Sky et Soe Brothers, et nous avons choisi Golden Sky Guesthouse sans hésiter. Grande, propre, bien située, spacieuse terrasse avec une superbe vue, l’hôte est très charmante, wifi, petit-déjeuner inclu. 15$ pour une chambre double avec salle de bain (eau froide) et ventilateur.

Dépenses du jour pour deux

Transport (bateau Mawlamine > Pa-han : 10 000 K/p + bateau île en face Pa-Han : 1 000 k/p/aller-retour) : 22 000 K | Nourriture : 13 600 K | Hébergement (Golden Sky GH : chambre double avec sdb/breakfast/wifi) : 15 000 K | Total du jour pour deux : 50 600 K (env. 20€/p)

Mawlamyine

Mawlamyine, Myanmar

Mawlamyine, Myanmar

Dépenses du jour pour deux

Transport (bus Bago > Mawlamyine : 8 000 K/p + moto-taxi : 750 k/p) : 17 500 K | Nourriture : 8 800 K | Hébergement (chambre double/sans sdb/no breakfast/no wifi) : 15 000 K | Total du jour pour deux : 41 300 K (env. 17€/p)

Rejoindre le lac Inlé à pied pendant un treck de deux jours

Lac Inlé, Myanmar

Traversée du lac Inlé pour clore notre splendide treck de deux jours | Lac Inlé, Myanmar

Dépenses du jour pour deux

Treck deux jours : 30$/p | Entrée site lac Inlé : 10$/p | Nourriture (extra) : 4 700 K | Transport/hébergement (sleeping bus Lac Inlé > Bago : 15 000 K/p) : 30 000 K | Total pour deux jours pour deux : 114 700 K – Total /p/j env. 23€40)