Découverte des artistes locaux

Aujourd’hui, direction le rond point des Nations Unies dans le but de découvrir les objets artisanaux Burkinabés. A peine arrivée avec mon vélo devant le jardin de l’Amitié, un rasta me tombe dessus. Il s’improvise guide et m’emmène voir les artisans et leur travail le long du canal. L’accès se situe entre le jardin de l’Amitié et le restaurant « Le Verdoyant » ; tourner ensuite à gauche pour longer le canal et apprécier toutes les guitounes remplies d’objets.
J’étais la seule touriste donc autant dire que leurs sollicitations furent intenses (Attention : surtout, ne JAMAIS s’énerver) ! Je me suis arrêtée pour parler avec un certain « Tim » qui travaillait sur place. Il faisait des bijoux en perles, objets en matériaux de récupération et de la revente (comme la plupart) mais avait l’honnêteté de le dire et de me parler de leur provenance. J’ai acquis des bougeoirs en matériaux de récupération que j’aimais beaucoup, alors il m’a offert des boucles d’oreille avec des perles en terre cuite.

Tim, artiste Burkinabé, devant son stand le long du canal

Tim, artiste Burkinabé, devant son stand le long du canal

 

« Venez voir, pour le plaisir des yeux ! » « Regardez, c’est gratuit ! » « Ma chérie, viens voir ! »… je me suis fais inviter à manger de partout. Dans un autre « stand » j’ai acheté une bague -soit-disant- en argent avec (après petites négociations) mon repas du midi inclus (pour info : j’ai payé la bague 2000 FCFA alors que les locaux ne paieraient pas ça plus de 500 F = toujours faire baisser le prix de 4 fois, au moins, du prix initial !).
Je retourne finalement voir le rasta du début « Solo », et je passe le reste de l’après-midi avec lui : il m’explique toutes ses toiles, et me fait découvrir son atelier (chez lui), à quelques kilomètres à l’ouest de Ouaga, dans un quartier très mignon, où nous commençons une peinture à quatre mains : un strip de bd sur le thème de la rencontre. [Affaire à suivre]